J'aurais aimé...

J’aurais aimé Manosque et la Provence comme berceau de mon enfance !
J’aurais aimé séjourner au Paraïs !
J’aurais aimé avoir 20 ans au Contadour pour vivre la grande aventure ! Lire la suite...

lundi 15 avril 2013

Un foyer de poésie vivante...

Le Contadour


"Tout a commencé là, nous ne sommes partis qu'après avoir acheté tous ensemble, une maison, une citerne et un hectare de terre autour, là est désormais notre habitation d'espoir".
Jean Giono, Les vraies richesses




Les vestiges du moulin aujourd'hui

"Des deux maisons que nous avons eu au Contadour, la première s'appelait 'le Moulin' ; Près d'elle restaient les ruines d'une tour en grosse maçonnerie, jadis porteuse d'ailes, mais abandonnée à la suite de je ne sais quelle loi(...) . Rebâtir la tour, c'était facile ; les pierres étaient sur place, le maçon aussi ; c'était moi. Pourtant nous ne l'avons pas fait. Peut-être même ne l'avons nous jamais envisagé sérieusement. 
(...) Ne fallait-il pas que resta béante la grande brèche de la tour pour recevoir ce blé des constellations qui coulait vers elle à pleine voie lactée?"
Alfred Compozet, Le pain d'étoiles 1980


Les graves aujourd'hui

"Elle était à moins de 50m de la route, quoique si bien aplatie au sol dans un pli du terrain que venant de Banon, on on ne pouvait voir qu'un bout de toit, si roux, si charrué qu'on le confondait avec les chaumes d'alentour. Mais peut-être n'existait-elle pas avant ce jour et venait-elle de surgir par enchantement elle aussi, juste assez vétuste pour que nous puissions croire à sa réalité mais de toute évidence faite pour nous et prête à nous accueillir".
Alfred Compozet, Le pain d'étoiles 1980



" Dans la journée, les travaux, les commissions au village, les balades par petits groupes, les parlotes à trois ou quatre nous dispersaient, mais le soir nous étions tous réunis autour de l'unique lampe. On faisait un grand feu, on bourrait les pipes ; Jean lisait quelques pages du livre en chantier ; Lucien disait des poèmes. Souvent ces lectures étaient le point de départ d'un débat. La Paix, l'Art, la Civilisation industrielle, l'Education, bien des sujets furent agités. Presque chaque soir on écoutait des disques.
(...) Après la veillée, ceux qui couchaient sous la tente ou dans quelque grange, endossaient canadiennes et pélerines et partaient dans la nuit. Les autres gagnaient à l'étage qui la paille, qui son sac de couchage".

"C'est sans doute parce que né du hasard, du plaisir d'être ensemble et de l'enchantement, c'est-à-dire de causes absolument irrationnelles que le Contadour a toujours été si difficile à définir".
Alfred Compozet, Le pain d'étoiles 1980

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