J’aurais aimé Manosque et la Provence comme berceau de mon enfance !
J’aurais aimé séjourner au Paraïs !
J’aurais aimé avoir 20 ans au Contadour pour vivre la grande aventure !
J’aurais aimé être employée au Comptoir National d’Escompte !
J’aurais aimé savourer une glace au grand café glacier !
J’aurais aimé récolter les olives sur les pentes du "Mont d’or" !
J’aurais aimé trouver la fraîcheur le long du petit canal de Manosque !
J’aurais aimé parcourir les sentiers près de la Thomassine !
J’aurais aimé découvrir le plateau de Valensole, "ce grand désert lavandier" !
J’aurais aimé apprécier le vin aigre des Paysans de Lalley !
J’aurais aimé assister au procès Dominici !
J’aurais aimé partager le banquet de Crésus !
J’aurais aimé participer à l’enquête du Capitaine Langlois !
J’aurais aimé chevaucher sur la crête de Lure avec Pauline et Angelo !
J’aurais aimé danser avec Hortense au bord de la Durance !
J’aurais aimé saluer Lucien Jacques et Serge Fiorio à Montjustin!
J'aurais aimé la compagnie d'Edith Berger à Lalley !
J’aurais aimé échanger, la-haut aux graves avec Pierre et Paule Pellegrin !
J’aurais aimé prendre un café avec Pierre Magnan, le matin à Forcalquier !
J’aurais aimé apprendre l’histoire de cette Provence chère à Maurice Chevaly !
Et surtout, surtout, par dessus tout, j’aurais aimé faire la connaissance de Jean Giono !!
J’aurais aimé séjourner au Paraïs !
J’aurais aimé avoir 20 ans au Contadour pour vivre la grande aventure !
J’aurais aimé être employée au Comptoir National d’Escompte !
J’aurais aimé savourer une glace au grand café glacier !
J’aurais aimé récolter les olives sur les pentes du "Mont d’or" !
J’aurais aimé trouver la fraîcheur le long du petit canal de Manosque !
J’aurais aimé parcourir les sentiers près de la Thomassine !
J’aurais aimé découvrir le plateau de Valensole, "ce grand désert lavandier" !
J’aurais aimé apprécier le vin aigre des Paysans de Lalley !
J’aurais aimé assister au procès Dominici !
J’aurais aimé partager le banquet de Crésus !
J’aurais aimé participer à l’enquête du Capitaine Langlois !
J’aurais aimé chevaucher sur la crête de Lure avec Pauline et Angelo !
J’aurais aimé danser avec Hortense au bord de la Durance !
J’aurais aimé saluer Lucien Jacques et Serge Fiorio à Montjustin!
J'aurais aimé la compagnie d'Edith Berger à Lalley !
J’aurais aimé échanger, la-haut aux graves avec Pierre et Paule Pellegrin !
J’aurais aimé prendre un café avec Pierre Magnan, le matin à Forcalquier !
J’aurais aimé apprendre l’histoire de cette Provence chère à Maurice Chevaly !
Et surtout, surtout, par dessus tout, j’aurais aimé faire la connaissance de Jean Giono !!
J’aurais aimé qu’il me narre "Sa provence", son pays secret, sa référence, sa préférence, cette Provence des hautes terres, rude, sombre et mystérieuse du Bout de la route et d’Un roi sans divertissement ! cette Provence des collines et des vallons éclaboussée de soleil et écrasée de chaleur...
Michèle Reymes
Michèle Reymes
Bravo pour ce nouveau blog et ce premier post très prometteur !!
RépondreSupprimerMerci Michéle pour ce beau voyage hors du temps , à travers cette magnifique région , et toute la poésie de jean Giono..A voir et à revoir pour un moment de plaisir sans modération.
RépondreSupprimerCatherine Beziau-Leprêtre
Merci Michèle.
RépondreSupprimerJe pense que nous sommes plus d'un à partager vos passions pour le "monde" gionien.
Nous pouvons donc dire : " nous aurions aimé.."
Steve Mangé
Merci de votre intérêt,
Supprimerje partage volontiers mon admiration et ma passion pour Jean Giono et tout ce qui touche de près ou de loin son univers, allons y pour "Nous aurions aimé..." !! je suis actuellement en vacances mais je prépare d'autres posts après un passage "obligé" à Manosque.
A bientôt donc, bien cordialement
Michèle
Votre article est magnifique, je n'ai pas encore tout lu. En fait j'aurai une requête, Je recherche des photos et documents (juste je débute!) sur les sœurs du couvent Saint-André à Manosque et éventuellement les anciens abattoirs. Auriez vous une piste pour débuter ma recherche je vous en remercie par avance. Cordialement. Annick
RépondreSupprimerje découvre votre site ce soir! beau mélange de faits précis, d'information soutenue et de passion aveugle! C'est une caméra fixe sur Giono caméra posté surement sur un sommet de colline provençale. J'espère qu'un peu de mobilité nous fera rejoindre le Giono universel!! Comme lui je déteste Mistral et les félibres qui ont enfermé notre terre dans un mauvais folklore, comme lui je me méfie des Pagnolades, MERCI POUR CETTE première lecture
RépondreSupprimerMerci de votre message! ça me fait toujours grand plaisir de recevoir des commentaires, oui, les sommets provençaux je les ai pratiquement tous visités et j'en redemande à chaque séjour !! Pour le moment il faudra se contenter du Giono, homme, tel que je le découvre lecture après lecture, lieu après lieu, histoire après histoire, c'est grâce à cette terre provençale que j'aime que je me suis attachée à cet écrivain et j'y trouve chaque jour du plaisir. Dommage tout de même que je sois Parisienne!! bien cordialement. Michèle
RépondreSupprimermagnifique
RépondreSupprimertombé sur votre site par hasard ; je cherchais un petit bout de texte humble pour lire au cimetière... Notre soeur décédée en Arles était devenue un peu de cette belle Provence, secrète, qu'il faut mériter.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonsoir Monsieur,
RépondreSupprimerTout d'abord de l'émotion en lisant votre petit message... mes pensées les plus sincères en ce moment difficile, si mon texte a pu vous aider, sachez que ce texte je l'ai écrit avec tout mon coeur et beaucoup de sincérité, si vous appréciez la Haute Provence et bien sûr Jean Giono je serais heureuse de vous compter parmi mes lecteurs! Bien cordialement
J'ai beaucoup arpenté Giono en lecture, et les paysages enneigés du Trièves en lisant et relisant "Un roi sans divertissement". Mais je vous remercie Michèle, et vous félicite, de les arpenter pour nous par les chemins, par les vallons, par les rivières. Au plaisir de nous recroiser à ces étonnants carrefours, entre fiction et réalité.
RépondreSupprimerBien à vous.
Philippe Lardaud
Merci Philippe de cette gentille réponse, elle me va droit au coeur, tout ce qui touche à Jean Giono me touche et j'ai hâte de repartir sur les chemins de Haute-Provence... et remettre mes pas dans les siens !! Oui, nous aussi nous espérons vous retrouver un de ces jours avec vos partenaires au détour d'une improbable scène tout comme vous nous avez fait rêver à la Galgante! pourquoi pas les "Ames fortes" au pays Diois, ou "Un de Baumugnes" ou encore "Le chant du monde" je vous dirais bien mon préféré "Le Hussard " mais difficile de recréer les grands espaces de Lure en huit clos !! en tout cas je ferai un jour un article sur "Un Roi " c'est compliqué pour moi ... Encore une fois très heureuse de vous avoir croisés tous les deux lors de cette visite parisienne !!
RépondreSupprimerBien amicalement Michèle
Félicitations, votre blog est très beau ! Montjustin, avec son cimetière, est pour moi le plus joli village du MONDE ! J'ai eu le plaisir de pouvoir y rencontrer deux fois Serge Fiorio, qui avait eu la gentillesse de me faire visiter son atelier et me montrer ses oeuvres, que je connaissais déjà par le magnifique livre préfacé par Pierre Magnan, dont vous dites : "J’aurais aimé prendre un café avec Pierre Magnan, le matin à Forcalquier ! " .... Un plaisir que j'ai eu de nombreuses fois, en fait nous discutions toute la matinée avant le plaisir de partager un déjeuner, souvent à la pizzeria de Mane, repas au cours desquels il m'avait raconté son livre " L'apprenti " avant même de l'écrire, avec aussi des récits qui n'y figurent pas. On a passé des matinées entières au cours desquelles il me racontait sa relation avec Giono, depuis leur première rencontre. Il cherchait à se procurer des lettres écrites par Giono à l'amour de sa vie, Blanche Meyer, et m'avait donné à ce sujet un détail qui m'a permis de les trouver à l'université de Berkeley, de les acheter et de les lui offrir. Il devait écrire avec le contenu de ces lettres un essai sur l'influence de sa vie privée sur Giono l'auteur, projet plusieurs fois remis, auquel il s'était finalement attelé à Voiron, et lors de notre dernier entretien téléphonique, il m'avait avoué qu'il n'arrivait plus à le terminer. Le plus beau jour de ma vie est le 14 juillet 2001, Pierre m' avait invité avec ma famille à un brunch chez Françoise et m'avait dit : " Jean Louis je voudrais que tu me fasses le plaisir de me tutoyer ".... Dieu lui même m'aurait dit cette phrase que je n'en aurais pas été plus sidéré, tellement je plaçais Pierre sur très haut piédestal ... J'ai parcouru tout le 04 sur les traces de l'oeuvre de Pierre Magnan. J'ai aussi eu le plaisir de faire en sa compagnie et celle d'un de ses amis, prof de français à Apt, Robert Carachioli, ce que ce dernier appelait " Espaces romanesques" c'est à dire le parcours sur les traces du " Secret des Andrônes " à travers Sisteron, la citadelle et la montagne jusqu’au cimetière de Chardavon, avec lecture de morceaux choisis en situation. Parcours que Robert faisait partager à ses élèves auxquels il faisait étudier ce livre. Au café du Bourguet, j'ai assisté à des " duels " entre Pierre et Robert, au cours desquels chacun déclamait de longues tirades de littérature ou de poésie, avec une mémoire sidérante, pendant toute la matinée. Des souvenirs à jamais gravés dans mon coeur ! Il ne se passe pas de semaine sans que je pense à Pierre Magnan ....
RépondreSupprimerJ'aime aussi beaucoup Giono, et un de ses textes que je préfère est la préface de son " Virgile ", écrit avec une langue superbe.
RépondreSupprimerBonjour Jean louis, je ne suis pas sûre d'avoir fait la bonne manipulation pour vous répondre, regardez sur mon blog les commentaires du bas, je vous ai posté un grand message !! désolée !!
SupprimerBonjourJean Louis,
RépondreSupprimerMerci pour ce long message et vos encouragements pour mon blog, je suis ravie que cela vous plaise. Vous savez, j'y mets tout mon coeur et c'est un bel échappatoire pour moi que d'aller me balader dans l' univers de Jean Giono. Quelle chance vous avez eu de connaître Pierre Magnan ! Hélas à chaque séjour à Forcalquier je n'ai jamais eu l'opportunité de le voir attablé au café du Bourguet... De plus nous louions une villa, m'a-t-on dit dans la rue où il demeurait avec sa nouvelle épouse Françoise et je n'ai pas osé le déranger, je le regrette maintenant car "j'aurai aimé"... lui parler de son amitié avec Jean Giono et de son merveilleux livre "Pour saluer Giono" où il raconte avec tant de tendresse cette relation avec l'écrivain. J'ai rencontré il y a déjà longtemps Maurice Chevaly, Manosquin exilé à Marseille et grand ami d'enfance de Pierre qui me parle souvent de lui avec tant d'affection, quand il dit Pierre, il a tout dit !! Je suis allée cet été à la recherche de son refuge du Revest que nous avons trouvé grâce à des villageois, nous nous sommes recueillis là où il repose avec sa première épouse. Je connais peu son oeuvre romanesque à part 'la maison assassinée', j'ai surtout lu ses livres où il parle de lui, de sa jeunesse, j'aime beaucoup "l'apprenti" et " Ma Provence d'heureuse rencontre". Cet été à Forcalquier il a beaucoup été question de lui, à Mane , aux Mourres et lors d'une visite au château de Sauvan qu'il affectionnait particulièrement et où nous avons eu droit à une visite truculente par un des propriétaires!!!
Vous évoquez sa quête des lettres échangées avec Blanche Meyer, vous avez la chance de les avoir lues, je dis bien la chance, je sais qu'il écrivait quelque chose à ce sujet, quelque chose qui n'aurait peut-être pas été appréciée dans la sphère familiale de Jean Giono... sujet très sensible (on peut comprendre) Pensez-vous qu'un jour, même inachevé ce document paraîtra??
Tout ce que vous me dites me parle, cette balade littéraire du côté de Sisteron qui devait être bien agréable, ces échanges verbaux, ces tirades! Cela me fait penser au dernier colloque Giono à la Sorbonne, l'an passé où je me suis retrouvée au milieu de tous ces Gionniens qui déclamaient des phrases entières et qui se regardaient comme des enfants qui font une bonne blague d'un air entendu, je me suis soudain sentie toute petite et j'ai compris le chemin qu'il me restait à parcourir !!!
Je ne sais pas si vous faites parti du cercle des amis de Jean Giono? Je vous donne mon adresse mail perso si nous pouvons continuer à dialoguer sur nos sujets préférés , cela me ferait plaisir :michele.reymes@free.fr
PS : Je projette donc d'écrire un article qui s'intitulera : Jean Giono en amitié, Pierre Magnan et pour cela je ne dispose d'aucune photo montrant les deux hommes ensemble, auriez vous cela dans vos archives ??
Bien amicalement
Michèle Reymes
Me Reymes bonjour,
RépondreSupprimerComment entrer en contact avec vous concernant Noé et le domaine 'Flotte'? Bien cordialement. Hélène Martinot
Je vous donne mon mail michele.reymes@free.fr, sinon via le blog comme vous le souhaitez
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