J'aurais aimé...

J’aurais aimé Manosque et la Provence comme berceau de mon enfance !
J’aurais aimé séjourner au Paraïs !
J’aurais aimé avoir 20 ans au Contadour pour vivre la grande aventure ! Lire la suite...

mardi 28 février 2017

On est toujours curieux ...




"En réalité il s'agit d'une grande passion..."





Bustes de Jean Giono dans les jardin du Paraïs
et à Céreste lors d'une exposition 


" On est toujours curieux d'un artiste. On a beau être intéressé par ce qu'il fait, et même par dessus tout, vient un moment où on se demande comment il est. (...) C'est une curiosité naturelle et qui satisfait ce qui semble être une petite passion. En réalité il s'agit d'une grande passion. (...) c'est vouloir à toute force avoir confiance en l'homme. je trouve cette naïveté fort respectable."
Jean Giono - Présentation de la revue Parenthèses 1955 (dans Giono de Pierre Citron)


De beaux portraits, oeuvres de Serge Fiorio, Eugène Martel
 et Lucien Jacques entre autres

Quelques croquis (Bernard Buffet, Edith Berger, Lucien Jacques, entre autres)



Au détour de mes nombreuses balades Haute-Provençales j'ai trouvé, souvent par le plus grand des hasards quelques signes qui m'ont transportée immédiatement au "pays bleu" auprès de l'homme qui a su si bien le raconter... des rues, des chemins, des allées, des avenues, des impasses, des andrones, des résidences, des collèges, des espaces rendant hommage à l'auteur et me rapprochant un peu plus des oeuvres et des personnages qui les habitent. 
Ce sont des lieux qui sentent bon la Provence et qui invariablement font référence à  Jean Giono.

Commençons notre promenade...  Forcalquier, Pernes-les-Fontaines, Manosque , Chateaurenard, Plan de Cuques, Saint Julien-en-Beauchêne et même jusqu'à Bordeaux... 













Et à Gréoux ....

Comme pour mieux les apprécier ...



En montant au Paraïs ...

"C'est la maison d'une présence, et non d'une absence, maison de souvenirs réels, rêvés, créés."
Sylvie Durbet-Giono - Dans "le Paraïs, Maison de Jean Giono"


C'est ainsi, ce sont les grands espaces du Contadour, de Lure ou de Ganagobie propices à la rêverie gionienne...

"On voit s'éloigner à l'infini une terre bleue sur laquelle se couchent des fumées"
Jean Giono - Provence





Tous ces lieux dont  rien que l'énoncé parle doucement à mon oreille :

Lure, la montagne sacrée et le "Pas de la Graille", les jas de pierre sèche, Redortiers le petit village du plateau, la tumultueuse Durance domptée à Serre Ponçon. Lurs et la sombre et énigmatique "Affaire Dominici", Les Omergues ce village niché au pied du versant nord de Lure dans la vallée du Jabron où Angelo, notre Hussard a découvert les premiers ravages du choléra. 
Elzéard Bouffier, l'illustre héros de "L'homme qui plantait les arbres", le plateau du Contadour qui reste pour moi le lieu mythique par excellence ... Quand au détour d'un sentier on imagine apercevoir Jules ou Fine sortant de leur bergerie nichée au creux du vallon ; sans oublier le vieux cimetière du village immergé d'Ubaye posé au bord du lac de Serre-Ponçon par la volonté d'une poignée d'habitants expropriés respectueux de leurs morts.



Le Hussard sur le toit :

"Le cheval marchait gaiement. Angelo arriva au pas de Redortiers vers les neuf heures. De là, il pouvait plonger ses regards dans la vallée où il allait descendre. De ce côté, la montagne tombait en pentes raides. (...) Il était presque juste au-dessus, à quelque cinq à six cent mètres de haut de ce hameau que le garçon d'écurie avait appelé Les Omergues. Chose curieuse : les toits des maisons étaient couverts d'oiseaux..." Jean Giono - Le Hussard sur le toit

L'homme qui plantait des arbres :

"Il s'appelait Elzéard Bouffier. (...) Il avait jugé que ce pays mourait par manque d'arbres. Il ajouta que n'ayant pas d'occupations très importantes, il avait résolu de remédier à cet état de choses."
Jean Giono - L'Homme qui plantait des arbres

L'affaire Dominici :

" Il faut connaître ces silences de Haute-Provence. De vastes espaces entiers se taisent ; cent kilomètres carrés de découvert où rien ne bouge, les villages sont portés dans le ciel bleu par des rochers d'un gris aristocratique, c'est tout."
Jean Giono - Notes sur l'affaire Dominici

L'Eau vive

"Un grand cimetière tout seul comme ça au bord de l'eau Joséphine, ça ne fera pas un bon effet non plus. Ça me rappelle quand j'étais dans la marine. Aux environs de Brest, il y avait un grand cimetière comme le tien pour les péris en mer. Ici, ce sera pour les tombés dans le lac."
Jean Giono - Hortense ou l'eau vive





Dans le village de Limans, sur la route de Banon :






" On apprend à donner de l'importance aux petites joies et surtout à les additionner les unes aux autres."
Jean Giono - Provence




2 commentaires:

  1. Quel bonheur toujours de retrouver ce blog amoureux des mots et de notre belle Provence... merci pour ces lieux, ces fragments de l'oeuvre, ces correspondances qui se nouent.

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    1. Merci à vous aussi de nous faire voyager avec autant d'humour, j'aime beaucoup ce que vous nous racontez et vos photos sont superbes. A bientôt pour d'autres aventures!! bien amicalement
      Michèle

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